DMC-12 De Lorean

"Kos-Mos"


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Préparatifs

     J’ai terminé mon dossier Rx-7 par une visite au temple du rotatif (les Terres Sacrées de RE Amemiya), alors je vais commencé mon Dossier DMC-12 par ma visite chez l’un des sages de la DeLorean : DMC, ou « Delorean Motor Center ». Commencer par la fin ne signifie pas « brûler les étapes ». Je ne me suis pas retrouvé chez DMC Californie par inadvertance…

DMCcalifornia-logo.jpg (5015 octets)

 

Importation

     En 5 ans, l’idée d’importer une DeLorean des Etats-Unis a pu faire son chemin dans ma tête (elle y a probablement creusé des sillons à force d’y tourner en rond !!!). Le cours des devises et la tendance du marché des DeLorean en particulier, ont finalement rendu l’option de l’importation la plus avantageuse pour démarrer mon projet. Mais plutôt que de me lancer dans une longue discussion sur l’évolution de la cote des DeLorean pour ces 5 dernières années, de l’économie internationale, des taxes d’importation et du vieillissement de ces autos…, je vais vous donner les raisons qui m’ont poussé dans les hasards d’une importation.

  • Premièrement : le prix !!

     Beaucoup d’éléments sont à prendre en compte dans l’évaluation de ce critère. Actuellement, au vu des prix de vente des Delo US et Européennes, au vu du coût de transport du véhicule entre les pays, malgré les lourdes taxes appliquées au passage de la douane française, le dollar plus faible que l’euro rend l’importation d’une Delorean aussi chère que l’achat d’une Delorean européenne dans la même condition.

  • Deuxièmement : le choix !

     Tout le monde sait que la DeLorean fut exclusivement vendue sur le sol US et que la majorité de ces perles rares se trouve toujours là-bas ! Donc plutôt que de se contenter des quelques annonces sporadiques du vieux continent, si le coût d’une importation n’alourdit pas plus la facture, pourquoi ne pas élargir ses recherches en y ajoutant le vaste continent nord américain ? Même si « les options » sur une Delorean sont rares, c’est toujours plus agréable et confortable d’avoir le choix de son modèle !!

  • Troisièmement : la difficulté…

     Après 5 années à me renseigner sur la manière de faire et grâce à ce formidable outil qu’est Internet (formidable à condition de savoir s’en servir intelligemment !!),… - importation, achat, dédouanement, taxes, homologation, assurance, paiement, etc. - …, il y eut un moment où j’eus enfin le sentiment d’avoir fait le tour de la question.

     Pour résumer, si j’avais réduit ma pré-sélection aux seules Delorean à vendre en Europe, sans pour autant les éliminer de la liste des prétendantes, ma recherche aurait été bien plus longue, la voiture n’aurait certainement pas été en aussi bonne condition, elle m’aurait coûtée plus chère, la concurrence aurait été insupportable et au bout du compte, je n’aurai pas vraiment eu le choix ! Faire le difficile en Europe lorsque son budget reste limité, c’est faire preuve de la plus grande patience !!!!

Attention, je n’engage personne à se lancer dans une importation !! Je considère toujours cette entreprise comme « périlleuse ». J’ai estimé que j’y étais suffisamment préparé et vous n’aurez jamais les connaissances suffisantes pour réussir votre importation à la simple lecture de ces lignes. Ce qui va suivre n’est que la belle histoire de ma voiture… Il était une fois…

 

Les préparatifs

     J’ai soigneusement attendu d’avoir réuni l’intégralité du budget nécessaire, pour débuter la recherche de mon futur jouet. Je ne voulais en aucun cas qu’un crédit m’empêche d’effectuer les travaux qui immobilisent bon nombre des DeLorean survivantes. Une voiture qui ne roule pas apporte plus de frustrations que de satisfactions. Acquérir une voiture de collection sans provision pour l’entretenir est un pari bien trop risqué : un suicide financier et la fin d’un rêve.

     Cette période n’a pas été des plus faciles. La cote grimpante des DeLorean (les prix ont doublé en 5 ans…) m’a découragé tellement de fois… Mais j’y suis finalement parvenu ! La Rx-7, contrairement à ce qu’on pourrait croire, m’a plus soutenu, que ralenti. En rotatif, j’ai pu distraire mon attention du monde des DMC, dans lequel je n’arrivais pas à entrer. Parfois, le bonheur des autres peut réellement vous déprimer. Au point que pendant plusieurs années je suis resté le plus loin possible des ailes de voiture en inox.

     Une fois les fonds disponibles, je me suis alors assuré que ma banque et qu’un transporteur international sérieux, me suivraient dans l’entreprise. Claquer des années d’économies sur un sol étranger ne s’improvise pas !

 

La recherche

     Les occasions du moment en Europe étaient loin d’être attrayantes : excessivement chères, ou excessivement pourries… En revanche les occasions américaines étaient très séduisantes.

     Après 3 semaines à observer les différentes annonces, cinq Delorean furent pré-sélectionnées en fonction de leur état général et du prix demandé : toutes en excellent état de marche pour un budget d’environs 18000USD. Trois furent retenues pour les facilités d’exportation qu’elles présentaient : vendues uniquement par des professionnels de l’automobile, implantés dans les grandes villes qui possèdent des ports à forte activité. La troisième fut momentanément écartée et je me concentrais sur les deux autres.

 

     Je crois sérieusement qu’à partir d’une certaine somme d’argent, si on ne peut pas voir ce qu’on paye, il vaut mieux dépenser ailleurs ! C’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi de ne pas passer par un intermédiaire, même professionnel.

     Je me donnais un minimum de 2 semaines pour organiser une visite, directement sur site. Une guerre peut être gagnée en 1 jour, mais lorsque vous totaliserez vos pertes, vous regretterez de ne pas avoir mieux préparé l’offensive ! L’improvisation et l’aventure ne sont pas mon fort. Tout fut réglé dans le moindre détail. Y compris les divers plans de repli et l’estimation des pertes si les blessés devaient être abandonnés sur le champ de bataille.

 


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