DMC-12 De Lorean

"Kos-Mos"


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Un Parisien en Amérique

Un Parisien en Amérique.

     Entre deux promenades en DeLorean, un déplacement professionnel m’a renvoyé sur le continent américain l’espace d’une semaine. Ma bonne étoile m’a conduit à Houston, où j’ai pu trouver le temps de visiter un autre temple de la Delorean: DMC Texas ! Un lieu de pèlerinage pour tous les passionnés de ce coupé sport unique !

     Voici le récit de cette journée…

 

     Je quittais plus tôt que prévu mon fournisseur dans la banlieue Sud de Houston, pour rejoindre l’aéroport International.

     Et voici dans quoi j’ai arpenté, les routes texanes : Une Chevrolet Malibu, ma meilleure amie pendant ce séjour de l’autre côté de l’Atlantique !! Imaginez la panique lorsque je me suis retrouvé à son bord pour la première fois : pas de pédale d’embrayage, pas de levier de frein à main… Pour ceux qui n’en ont jamais conduites, les voitures automatiques peuvent paraître bien compliquées sur le moment ! Qui plus est, les réflexes de DeLoreaniste sont à proscrire à bord de ces véhicules modernes : deux pieds vigoureux sur la pédales de frein quand on cherche à débrayer par simple réflexe, ça vous met la tête dans le volant à coup sûr ! Au bout du voyage, elle m’a finalement mené sur le Parking de DMC Texas !

 

 

     Le garage se trouve non loin de l’aéroport International Bush. Un rapide crochet avant de prendre mon avion me semblait indispensable !
Tex-eddie_city.jpg (32625 octets) Tex-eddie_close.jpg (49370 octets)

     Par cette belle fin de matinée du mois d’Août, je me suis félicité encore une fois de ne pas avoir choisi mon américaine dans cet Etat, où les voitures cuisent au soleil sans ménagement et où les tempêtes d’orages très violents apparaissent et disparaissent sans prévenir.

 

     Le garage ressemble à un grand hangar, en bordure d’une zone industrielle le long de l’autoroute. Le quartier est "on ne peut plus" calme ! Impossible de se tromper : la grande enseigne DMC et la rangée de De Lorean soigneusement alignées devant, sont immanquables aux regards exercés.
DMC Texas

     Je me gare sur le côté, au milieu des « non De Lorean » du personnel. Pas un chat ! Pas étonnant sous cette chaleur accablante du dehors : qui oserait sortir de son poste climatisé ?!!

 

     Je me dirige vers ce qui ressemble au centre d’accueil. J’entre dans un grand hall où sont exposés 4 superbes De Lorean d’exposition. Sur les murs, on trouve la quasi-totalité d’une De Lorean en pièces détachées avec les tarifs associés, quelques goodies et des vitrines exposant quelques pièces des prototypes.

     Toujours personne… Plusieurs bureaux encadrent le hall mais les employés ne risquent guère plus que quelques regards curieux sur moi. Je me sens comme un touriste dans un garage : je déteste ça !! J’avais anticipé la situation et me dirige donc vers ce qui ressemble à un comptoir. L’accent texan m’avait déjà donné du fil à retordre toute la semaine et ça ne devait pas être différent chez DMC ! Je n’arrive pas à faire comprendre que je cherche à acheter une couverture pour DeLorean (Je ne me voyais pas rapporter un embrayage dans mes bagages !!). La réceptionniste me dirige alors dans le bureau d’à côté. Un homme plutôt âgé est assis devant son bureau, à remonter un boîtier électronique que je n’ai pas pu identifier… Le même dialogue de sourd s’engage pour commander cette fameuse couverture (alors que je montrais même la bâche qui recouvrait la DeLorean de l’autre côté de la fenêtre derrière lui). Finalement, il me demande si je suis client chez eux en pianotant sur son ordinateur. Je réponds que je n’ai commandé que par Internet et donne mon nom. Lorsque ma page client s’ouvre, il m’avoue dans un sourire qu’il pensait parler à un canadien et qu’il était toujours impressionné de voir des propriétaires venir de si loin dans leur garage. C’est alors qu’il me propose de me faire faire le tour du propriétaire. Je l’avais trop espéré pour refuser !!

 

     Je suis resté une bonne heure au garage à discuter avec ce monsieur et visiter l’atelier ainsi que leurs entrepôts. C’est presque magique de voir ces étagères emplies de pièces de Delorean. Il y a bien toute la petite boulonnerie et la tuyauterie auxquels on ne porte que peu d’attention, mais surtout ces piles de PRV6 soigneusement rangés, totalement neufs depuis les années 80, ces alignement de portières impeccables, ces amoncellement de suspension d’origine, ces pièces d’intérieur qui prennent la poussière, ces châssis récupérés…

     J’ai également vu ce que beaucoup ont appelé « les nouvelles Delorean », qui sont en fait la réfection totale et complète de Vin existants. Jamais de ma vie je n’avais vu de De Lorean plus parfaite, plus complète, plus sûr, plus originale et plus moderne que celle-ci : quoi qu’on en dise, elle était « neuve », au point d’en avoir l’odeur !!

     Avant de partir, j’ai profité de l’occasion pour observer ma première DeLorean noire « en vrai ». Bien qu’elle fût en mauvais état, elle m’a conforté dans l’idée qu’il s’agit de la plus belle alternative à toutes les Delorean qui auraient perdu l’impeccable de leur inox brossé.
     Pour cette seule heure passée à DMC, ce fut une bien belle journée !!

 


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